Prélude Bienvenue dans le cerveau de Dexter (Michael C. Hall, révélation de Six Feet Under), tueur en série pas comme les autres paumé dans l’ambiance bien particulière de Miami qui ne ressent rien, n’aime pas les joies communes des mortels, abhorre les beaux portraits de famille, déteste sourire sur les photos. Seules réjouissances: un rapport obsessionnel avec la bouffe et surtout la découverte d’un tueur en série tellement doué qu’il provoque son admiration. Au fil de la série (créée par James Manos Jr, tirée du roman Ce cher Dexter de Jeff Lindsay, Ed. Seuil, 2005), Dexter ne passera pas son temps à découper de pauvres quidams par simple plaisir masochiste mais apprendra ce qu’on appelle la reconnaissance des sentiments (ou ce qui y ressemble). Le générique de début, plus long que la moyenne, montre son réveil quotidien où il prépare la nourriture du petit déjeuner, presse ses oranges et enfile son vêtement d’homme passe-partout blanc avant de faire un regard complice au spectateur. D’emblée, il met le spectateur dans l’ambiance de cette série obsédée par le rouge des meurtres, de l’orange sanguine des cocktails glacés, de la sexualité torride et surtout des traumas destructeurs sans en dire trop.
Le climax est annoncé dès la fin du premier épisode : la rencontre entre les deux tueurs (l’un, celui du «camion frigorifique», dissimulant des indices à l’autre pour qu’ils se retrouvent). La fascination réciproque qu’ils éprouvent est représentative de l’ambivalence souhaitée par la série qui bafoue la frontière ténue entre le bien et le mal, avec en suspens une problématique: est-ce qu’il est possible de faire le mal au nom du bien? D’un bout à l’autre, Dexter risque de passer pour un paradoxe ambulant, obligé de tuer par nécessité plus que par choix pour canaliser ses pulsions meurtrières. Il a trouvé avec son père adoptif (un policier respecté et respectable) un moyen de répondre à ses envies en s’attaquant uniquement à ceux qui ont causé du tort.. Il demande à son fiston de respecter deux règles immuables : ne pas agir gratuitement (comme répondre à une brimade adolescente) et faire attention aux choix des victimes (il doit se documenter sur celui ou celle qui passera sous son scalpel). Son père s’exprime à travers des flash-back habilement dosés qui se fondent naturellement dans le montage limpide et expliquent sans en faire trop les motivations de Dexter. Pareil avec le monologue intérieur ruminé, procédé a priori rébarbatif, qui est utilisé ici à bon escient et avec parcimonie.
SynopsisExpert en traces de sang le jour, tueur en série la nuit, Dexter n'est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Il porte, en effet, un lourd secret. Traumatisé dans sa plus tendre enfance puis recueilli par un officier de police de Miami, il est incapable de ressentir la moindre émotion. Incapable, si ce n'est lorsqu'il satisfait les pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser. De fait, il ne tue que les tueurs qui sont parvenus à échapper au système judiciaire, pour protéger les innocents, devenant ainsi un véritable justicier de l'ombre. Bien que sa soif de tuer lui pèse, il parvient à mener une existence relativement normale et à sauver les apparences auprès de ses collègues et amis. En résumé, Dexter est un méchant gentil. Il s'occupe le mieux possible de sa petite amie et des enfants de celle-ci, et veut punir ceux qui enfreignent la loi. Mais ce qui rend Dexter plus humain, c'est ce qui lui est arrivé lors de son enfance...
Rituel des meurtres Le rituel est simple : Dexter commence d'abord par choisir sa victime, ensuite il la fait venir dans un lieu isolé où elle a l'habitude d'aller, qu'il aura préalablement recouvert de papier plastique du sol au plafond et décoré de photos de ses victimes ou bien des victimes elles-mêmes. Après l'avoir piégée, il l'endort avec le m-99 qui à pour effet de paralyser et d'endormir sa victime. A son réveil, elle se retrouve nue et attachée à une table, Dexter lui parle de ses meurtres ou lui demande de les expliquer. Puis il entaille sa joue et prend un échantillon de son sang, pour sa collection personnelle. Il perce alors le crâne de sa victime par les tempes avec une perceuse ou alors il lui entaille ses carotides pour la saigner à mort, il met alors la victime, les plastiques et les photos dans des sacs poubelles pour ensuite les jeter à la mer à 30 mètres de fond.
Distribution Michael C. Hall : Dexter Morgan
Julie Benz : Rita Bennett
Jennifer Carpenter : Debra Morgan
Erik King : Sergent Doakes
Lauren Vélez : Lieutenant Maria Laguerta
David Zayas : Angel Batista
James Remar : Harry Morgan
C.S. Lee : Vince Masuka
Geoff Pierson : Capitaine Tom Astor
Christian Camargo: Rudy Cooper
Fiches acteurs(en anglais)
Site officiel: Anglais Français comme c'est moi qui a proposé alors voila c'est fait!!
A VOUS!!