Il y a des jours, comme ça, qui
paraissent complètement surréalistes. Un peu comme ce jour où j'ai
ouvert mon canard quotidien à la rubrique cinéma pour tomber sur un
article dithyrambique sur Jean Claude Van Damme. Je pensais halluciner.
La renaissance de Van Damme ? Van Damme dans un ovni cinématographique
? Van Damme flirtant avec le cinéma d'auteur ? La quatrième dimension,
je vous dis.
Et
à la télévision, c'est pareil. Les journalistes font la révérence à
celui qui fut LA bête de foire télégénique par excellence. Plus
personne ne se moque de Jean Claude "Aware" Van Damme. Pourquoi ? Parce
que Cindy Sanders est la nouvelle tête de turque de la presse ?
Non.
Mais parce que Van Damme, pour la première fois de sa carrière, est à
l'affiche d'un vrai beau film original et touchant dans sa sincérité
comme dans ses maladresses.
Le responsable de tout ça, il s'appelle
Mabrouk El Mechri, auteur du déjà remarqué Virgil et fan du colosse
belge depuis sa plus tendre adolescence pré - pubère. L'histoire ? Dans
une Belgique grise et un poil déprimante, une ancienne étoile du cinéma
de baston désormais cantonné aux produits direct-to-video se voit
embarqué dans un braquage foireux.
Le voilà à la place des figurants
qu'il sauvait durant ses glorieuses aventures des 90's. Impuissant. Et
en plus, noyé dans des problèmes personnels de toutes sortes. Son nom,
vous le connaissez : Jean Claude Van Damme.